Vous songez à laisser échoir votre certification clinique?
Par Carla Di Gironimo, MS, O(C), CCC-O, Directrice de l’orthophonie et des normes professionnelles d’OAC Le présent article a été republié à partir du numéro d’été 2013 du Communiqué. Remarque : Le présent article a été publié à l’origine lorsque Orthophonie et Audiologie Canada (OAC) portait la dénomination sociale « Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (ACOA) ».Lisez d’abord ce qui suit!
Il y a un certain nombre d’années de cela, une membre certifiée de la Colombie-Britannique a décidé de laisser échoir son adhésion. En y mettant fin, elle a ainsi perdu sa certification. Sa décision était le fruit d’une réflexion consciente : elle était débordée à s’occuper de ses jeunes enfants et n’avait pas travaillé depuis plusieurs années. À l’époque, elle ne pensait pas qu’elle retournerait sur le marché du travail. Pourquoi conserver une adhésion à l’ACOA et une certification lorsque vous êtes une mère au foyer qui est convaincue à 99 % qu’elle ne réintégrerait jamais la population active?
C’est que les situations évoluent et que la vie a tendance à vous réserver de durs coups.
Plusieurs années plus tard, la dame a changé d’avis. Ses enfants avaient grandi et elle cherchait à relever un nouveau défi. On lui a offert un poste stimulant qu’elle ne pouvait refuser… mais un grave obstacle lui barrait la route : son nouvel employeur exigeait d’elle une certification clinique de l’ACOA.
La seule façon qu’elle pouvait être à nouveau certifiée était qu’elle devienne membre de l’ACOA et qu’elle passe l’examen de certification clinique de l’Association… encore une fois.
Et c’est ce qu’elle a fait.
Dès son retour à la maison après l’examen, elle a envoyé à l’ACOA la note suivante :
« Merci à nouveau de la possibilité de passer cet examen. J’espère que vous ne m’en voudrez pas, mais j’ai transmis à mes collègues participantes à l’examen un message de la part de l’ACOA. Avec la permission du surveillant d’examen, je me suis levé et j’ai passé la main dans ma chevelure blanche puis j’ai affirmé haut et fort à ces douces et jeunes âmes qu’elles ne devraient jamais, au grand jamais, cesser de verser leurs cotisations à l’ACOA. Sinon, elles devraient passer à nouveau l’examen à mon âge. Elles ont ri. Mais j’espère de tout cœur qu’elles ont entendu mon message! »
Carla Di Gironimo, MS, O(C), CCC-O
Directrice de l’orthophonie et des normes professionnelles d’OAC
carla@sac-oac.ca