Aides en santé de la communication

Published on 9 août, 2013

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Susan Fryer remporte le Prix d’excellence du personnel de soutien

Par Susan Fryer, aide-orthophoniste (A-O)
 
Le présent article a été republié à partir du numéro d’été 2013 du Communiqué.
 
Remarque : Le présent article a été publié à l’origine lorsque Orthophonie et Audiologie Canada (OAC) portait la dénomination sociale « Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (ACOA) ».

J’en suis venue à l’orthophonie par pur hasard. J’étais conductrice d’autobus scolaire et adjointe à l’enseignement dans une école primaire. Un jour, le professeur d’aide à l’apprentissage s’est présenté devant moi et m’a dit : « Nous avons une dame qui nous rendra visite et qui aimerait obtenir du soutien; nous croyons vraiment que vous seriez apte à l’aider. » Je n’avais aucune espèce d’idée du travail qui incombait à une orthophoniste lorsque j’ai rencontré Alexis Van Neukirk mais j’ai travaillé avec Alexis pendant deux ans et j’ai littéralement été ravie de la nature de la tâche.

Un an plus tard, j’ai fait la connaissance d’un homme du nom de Ted Tyrrell, le second orthophoniste de l’école, qui a maintenant pris sa retraite. À un moment donné, il m’a dit : « Si vous n’envisagez pas une carrière dans ce domaine, vous ratez une belle occasion. » Je ne pigeais toujours pas. Je savais simplement que j’adorais mon travail.

À la fin de l’année scolaire, M. Tyrrell m’a dit : « Notre district scolaire créera un nouveau poste et il s’agira de celui d’aide-orthophoniste. Vous devez poser votre candidature étant donné que j’ai déjà envoyé une lettre à votre sujet. » Ainsi, j’ai postulé l’emploi. Lorsque la directrice de district m’a téléphoné, mon cœur a cessé de battre tandis que j’entendais au bout du fil : « Bonjour Susan, nous ne vous ferons pas perdre votre temps »; et j’ai dit : « D’accord ». Puis elle a ajouté : « Nous ne ferons même pas passer d’entrevues », ce à quoi j’ai répondu : « D’accord ». Et elle a précisé : « C’est que vous avez déjà remporté le concours ».

J’ai rapidement rencontré Heather Awmack et Shari Cooper et, ensemble, nous avons suivi une formation intensive avant de pouvoir commencer à travailler auprès des enfants. Dès mon entrée en fonction dans le poste, j’ai su que je souhaitais aller de l’avant et obtenir mes titres de compétences comme aide-orthophoniste. Puisque j’étais appelée à accomplir le travail, je souhaitais bénéficier d’une formation complète. C’est ce que j’ai fait.

Mon mari et moi avons conclu une entente vu que nos enfants étaient grands et déjà partis de la maison. Je me lèverais à 5 h tous les matins et je travaillerais jusqu’à ce que je me rende à l’école. Nous consommerions le dîner ensemble puis je me replierais dans ma chambre pour étudier. Je refermerais mes livres à 20 h. C’est la routine à laquelle je me suis astreinte pendant 18 mois d’affilée. J’ai obtenu mon diplôme avec mention et j’ai rencontré de fabuleuses personnes chemin faisant.

Le monde de la parole est inouï et je suis reconnaissante envers toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé. Je suis reconnaissante aussi envers Bonnie Gillis qui a proposé ma candidature et qui travaille désormais en Arabie saoudite comme orthophoniste. J’aimerais également remercier Charlotte Lundeen, une autre orthophoniste avec qui je travaille. Je m’estime chanceuse de collaborer avec un si bon groupe de personnes et je ne peux en remercier suffisamment les membres de cet honneur — c’est avec humilité que je l’accepte.

Merci beaucoup.

Susan

Susan Fryer _portrait

Susan Fryer, S-LPA
Lauréate du Prix d’excellence du personnel de soutien 2013
cameracaddy@shaw.ca

Légende de l’image : La représentante du personnel de soutien au conseil de l’ACOA Judy Woodward et Susan Fryer, A-O, lauréate du Prix d’excellence du personnel de soutien 2013 au congrès de l’ACOA à Victoria (C.-B.), en avril 2013.




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