Qu’advient-il des temps d’attente? Sommaire du Projet des temps d’attente repères de l’Alliance pancanadienne
Par Susan Rafaat, R.SLP, O(C)
Directrice de l’exercice professionnel
Alberta College of Speech-Language Pathologists and Audiologists (ACSLPA)
Susan Rafaat est une ancienne présidente de l’Alliance pancanadienne et un membre du Comité spécial sur les temps d’attente. Ci-dessous, Susan fait le point offre sur le Projet des temps d’attente repères de l’Alliance pancanadienne. Si vous vous intéressez aux temps d’attente et vous souhaitez participer au projet, veuillez communiquer avec la chef de la direction d’OAC Joanne Charlebois à joanne@sac-oac.ca.
Le Projet des temps d’attente repères de l’Alliance pancanadienne (APC) a débuté en 2008 et s’est inspiré grosso modo des travaux d’une alliance nationale des sociétés de spécialité médicale connue comme l’Alliance sur les temps d’attente (ATA) pour un accès opportun aux soins de santé. L’ATA est le fruit d’une préoccupation à propos de l’accès retardé aux soins chez les patients. Selon ce groupe, un temps d’attente repère renvoie au « seuil de temps d’attente pour un service médical au-delà duquel les données probantes et le consensus clinique optimaux possibles indiquent que la santé du patient sera vraisemblablement minée » [Traduction]. Une liste intégrale des sociétés participantes, des données repères élaborées à ce jour et des rapports de suivi sur l’atteinte des cibles en matière de temps d’attente est offerte à http://www.waittimealliance.ca/?lang=fr.
Conformément à l’esprit de l’ATA, l’Alliance pancanadienne a amorcé un projet visant à élaborer des temps d’attente repères nationaux en orthophonie et en audiologie. La vision du projet était de faire progresser la cause de la réduction des temps d’attente pour les services de traitement des troubles de la parole, du langage et de l’audition à l’échelle du pays.
Élaborer les données repères
Le Comité spécial sur les temps d’attente de l’APC a élaboré et approuvé avec succès un certain nombre de données repères et tient à remercier Orthophonie et Audiologie Canada (OAC) d’avoir rendu ces renseignements accessibles aux orthophonistes et aux audiologistes en les affichant sur son site Web.
Au fil du temps, certains ont soulevé des préoccupations au sujet d’incohérences dans l’élaboration des données repères sur les troubles de la parole, du langage et de l’audition (p. ex., certaines de ces données ont été fondées sur l’opinion d’experts seulement, certaines sur l’opinion d’experts et une analyse de la documentation, certaines sur l’opinion d’experts et une vaste recension des écrits). Un sous-comité de l’APC a donc créé un modèle de données repères standard en 2012 applicable dorénavant, dans l’intention d’examiner les données repères existantes en appliquant un processus et un format d’élaboration standard. Reconnaissant l’importance d’une vaste recension des écrits comme une composante d’une donnée repère de qualité, les membres de l’APC ont estimé que la participation des universitaires et qu’une surveillance du processus d’élaboration étaient essentielles.
En 2013, les membres de l’APC ont commencé à s’employer à revigorer le Projet des temps d’attente repères, en prolongeant l’invitation à la fois aux universitaires et aux experts cliniques d’examiner les données repères existantes et de déterminer les priorités pour l’élaboration éventuelle. Dre Susan Rvachew, O(C), de l’école des sciences et des troubles de la communication de l’Université McGill, qui avait participé à l’élaboration de la donnée repère sur les troubles des sons de la parole, a généreusement accepté d’agir à titre de conseillère au transfert des connaissances dans le cadre du projet. En tant que mécanisme d’échange des renseignements, de mise en lumière des travaux de l’Alliance et de stimulation de l’intérêt et du soutien continus à l’égard du projet, Susan Rvachew et moi avons publié un article intitulé « Rapport sur les temps d’attente repères pour l’orthophonie pédiatrique » dans l’édition Printemps 2014 de la Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie. Dans son rôle consultatif, Susan Rvachew a également versé une série de blogues éducatifs à propos des données repères. Elle a obtenu des réponses positives des professionnels des diverses régions du pays! Conformément au nouveau modèle de données repères, l’APC a également approuvé une version révisée de Child Language Wait Time Benchmark (disponible qu’en anglais).
Prochaines étapes
À titre d’effort bénévole, on peut apprécier le dévouement et l’engagement nécessaires pour achever et conserver un recueil de données repères de qualité supérieure. Un défi est que certains des champions originaux de ce projet ne sont plus en mesure de mener la lutte. Bien que d’autres demeurent déterminés et aptes à participer, le projet exige du personnel supplémentaire sous forme d’universitaires ayant un savoir-faire particulier, d’experts cliniques et d’un facilitateur pour collaborer avec les groupes respectifs afin d’avancer.
L’APC partage ces renseignements afin de déterminer s’il y a du temps et de l’énergie de poursuivre le projet à ce moment-ci. Dans la négative, le projet sera mis en veilleuse en attendant un intérêt renouvelé de la part des intéressés. Veuillez communiquer avec Joanne Charlebois, chef de la direction d’OAC, à joanne@sac-oac.ca avec vos questions et commentaires ou une manifestation d’intérêt à faire progresser le Projet des temps d’attente repères.
À propos de l’Alliance pancanadienne
L’Alliance pancanadienne des associations d’orthophonistes et d’audiologistes agit à titre d’organe de collaboration et d’échange de renseignements au nom des associations provinciales, territoriales et nationales d’orthophonistes et d’audiologistes professionnels. L’APC concentre ses efforts sur les questions d’avantages et d’intérêts communs, tant pour l’amélioration des professions d’orthophoniste et d’audiologiste que pour la défense des intérêts des clients que ces professions desservent.
Les organisations membres en 2015 comprennent : l’Alberta College of Speech-Language Pathologists and Audiologists (ACSLPA)*, l’Association of Northwest Territorial Speech-Language Pathologists and Audiologists (ANTSLPA), l’Association québécoise des orthophonistes et des audiologistes (AQOA), la British Columbia Association of Speech-Language Pathologists and Audiologists (BCASLPA), l’Association des orthophonistes et des audiologistes du Nouveau-Brunswick (AOANB)*, la Newfoundland and Labrador Association of Speech-Language Pathologists and Audiologists (NLASLPA), l’Association des orthophonistes et des audiologistes de l’Ontario (AOAO), la Prince Edward Island Speech and Hearing Association (PEISHA), la Speech and Hearing Association of Nova Scotia (SHANS), Orthophonie et Audiologie Canada (OAC), et la Yukon Speech-Language Pathology and Audiology Association (YSLPAA). *Indique à la fois un ordre de réglementation et une association membre.