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Published on 25 mai, 2020

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OAC il y a 50 ans

Par : Virginia Martin 

En 1970, l’Association canadienne d’orthophonie et d’audiologie, premier nom d’OAC, n’était fondée que depuis six ans et avait déjà beaucoup progressé. Des 12 personnes qui la constituaient en 1964, le nombre de membres était passé à 149 en 1965 lors de la publication du premier répertoire. En 1970, ce nombre avait diminué et l’on comptait moins de 100 membres.    

À l’époque, il y avait aussi des associations provinciales au Québec (1955), en Colombie-Britannique (1957), en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario (1956) et en Alberta (1964), ainsi qu’une association régionale nommée Atlantic Provinces Speech and Hearing Association (1963).

On comptait alors trois programmes canadiens de formation pour nos professions à l’Université de Montréal (1956), à l’Université de Toronto (1958) et à l’Université McGill (1963). Au Canada, avant 1956, tous les professionnels qui travaillaient en orthophonie et en audiologie avaient été formés dans d’autres pays. Certains, comme Isabel Richard, sont allés aux États-Unis pour obtenir leur diplôme de deuxième cycle. D’autres, comme Ruth Lewis, se sont rendus en Angleterre pour obtenir une licence du British College of Speech Therapists. Plusieurs étaient recrutés dans d’autres pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Australie, les Pays-Bas et l’Afrique du Sud.

En 1970, il n’y avait encore aucun diplômé de l’Université de l’Alberta ou de l’Université de la Colombie-Britannique; les programmes de formation de ces deux provinces n’ayant vu le jour qu’en 1969.

En 1970, la cotisation des membres est passée d’un à cinq dollars. L’ACOA avait publié un répertoire en 1965. Bien que les quatre premiers présidents aient envoyé chacun un « bulletin du président » au moins une fois par année pour communiquer avec les membres, le premier périodique de l’ACOA, intitulé Human Communication, fut publié en 1973. 

En 1970, J. Brayton Person, du Manitoba, occupait la présidence et Gordon Zard représentait l’Alberta au poste de vice-président. Le secrétaire était Germain Huot, du Québec, et la trésorière était Élizabeth McGill, de la Nouvelle-Écosse. Deux provinces seulement disposaient de lois pour réglementer la profession, soit le Québec et le Manitoba. Cette année-là, aucun congrès national n’a eu lieu. Il a fallu attendre 1976 pour la tenue d’un congrès qui a eu lieu à Halifax. Le comité exécutif se réunissait chaque année, habituellement dans la ville où demeurait l’un de ses membres et, parfois, en même temps qu’un congrès provincial.

En 1984, dans l’édition de Human Communication Canada qui soulignait le vingtième anniversaire, les anciens présidents furent invités à écrire un message. Mary Jane Cairns, assistante à la rédaction, était chargée de leur révision. Aucun texte n’a été reçu de Gordon et de Brayton.

Mary Cardozo, présidente de 1968-1969, a écrit ceci : « Je me souviens si bien du plaisir que notre comité exécutif avait lorsque nous nous rencontrions chez l’un et chez l’autre parce que nous n’avions pas les fonds nécessaires pour une salle de réunion. Avec le recul, je vois à quel point nous accomplissions beaucoup de choses avec un budget minimal, mais un amour et un dévouement maximal à l’égard de la raison d’être et des buts de l’ACOA. »




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