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Published on 9 août, 2013

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Cinq tendances émergentes en gouvernance d’associations

Par Gillian Barnes, O(C)
 
Le présent article a été republié à partir du numéro d’été 2013 du Communiqué.
 
Remarque : Le présent article a été publié à l’origine lorsque Orthophonie et Audiologie Canada (OAC) portait la dénomination sociale « Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (ACOA) ».

Le Groupe de travail sur l’examen de la gouvernance (GTEG) de l’ACOA continue d’investir beaucoup de temps dans l’orientation diligente de notre association par le truchement d’un processus d’examen de la gouvernance. Vous pouvez lire les mises à jour précédentes du groupe de travail ici :

L’avenir n’est pas ce qu’il était, par Joanne Charlebois, directrice générale de l’ACOA, Communiqué du printemps 2012.

Les défis et les possibilités de la Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif, par Gillian Barnes, O(C), présidente du Groupe de travail sur l’examen de la gouvernance de l’ACOA, Communiqué du printemps 2013.

L’examen de la gouvernance, par Joanne Charlebois, directrice générale de l’ACOA, Communiqué de l’été 2012.

Conversations éclairs avec Judy Meintzer et Gillian Barnes (entrevue vidéo), par Krystle van Hoof, directrice des communications et affaires publiques, Communiqué de l’automne 2012.

Il y a cinq tendances émergentes en gouvernance d’associations et le groupe de travail, de concert avec le conseil d’administration de l’ACOA, s’affaire à déterminer lesquelles de ces tendances s’appliquent à notre association.

1. Réduction de la taille des conseils d’administration

Les associations reconnaissent les avantages de conseils de taille réduite. Du point de vue des processus, il est beaucoup plus facile d’amener 10 personnes à convenir d’un plan d’action plutôt que de réaliser ce tour de force avec un groupe deux fois plus nombreux.

Dans bien des cas, réduire la taille des conseils d’administration signifie également composer avec des questions telles que la représentation adéquate des éléments constitutifs. Cette tâche n’est jamais facile, mais les associations créent des façons nouvelles de faire en sorte que les voix et les préoccupations de leurs membres soient entendues. Par exemple, certaines associations établissent des conseils consultatifs pour s’assurer que les membres qui ont des préoccupations ou des champs d’intérêt particuliers puissent communiquer directement avec leur association.

De plus, la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif exige que les associations revoient la taille de leurs conseils d’administration en légiférant une taille de conseil minimale et maximale. Le GTEG perçoit dans la Loi une excellente occasion pour l’ACOA de réévaluer le nombre de membres de notre conseil.

2. Création de groupes de travail spéciaux

Les associations commencent à privilégier les groupes de travail spéciaux par rapport aux comités permanents.

Les bénévoles deviennent souvent désabusés par la participation aux comités étant donné que les tâches qu’on leur confie sont trop floues. Les associations se rendent maintenant compte qu’il est beaucoup plus facile de recruter un bénévole pour un groupe de travail qui compte un mandat net et un engagement de temps précis plutôt que de recruter ce même bénévole pour un comité permanent. L’ACOA a déjà adopté cette pratique et a instauré quatre comités spéciaux au cours de la dernière année.

3. Mise sur pied de comités chargés de l’amélioration des compétences en leadership

Puisque les conseils d’administration reconnaissent l’importance continue d’un rendement optimal, les comités de mises en candidature deviennent désormais des « comités d’amélioration de la gouvernance et du leadership ». Au lieu de se réunir pour proposer une liste de candidats, ces comités élargis désignent et alimentent les leaders de demain au sein du conseil d’administration.

4. Inclusion de membres du conseil publics

Les conseils d’administration confrontés à des problèmes aux facettes multiples peuvent bénéficier d’un point de vue externe. Une façon innovatrice d’y parvenir est d’ajouter un membre « public » au conseil d’administration (chez l’ACOA, cela pourrait signifier quelqu’un de l’extérieur des professions).

5. Accélération de la relève

L’un des principaux défis que doivent relever les comités d’amélioration des conseils d’administration est de définir un parcours de leadership pouvant être franchi dans un délai raisonnable.

Les associations qui offrent des orientations approfondies, de la formation continue et des manuels de politiques écrits fournissent aux membres de leur conseil d’administration une compréhension approfondie qui était auparavant obtenue après des années d’expérience « en cours d’emploi ». Cette formation accrue signifie que les personnes ont besoin de moins de temps pour devenir des leaders solides et aptes au sein des conseils d’administration.

 

Gillian_portrait

Gillian Barnes, O(C)
Présidente du Groupe de travail sur l’examen de la gouvernance
pastpres@sac-oac.ca




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