Published on 9 août, 2013
0Aider notre association à modifier son parcours
Par Joanne Charlebois, Chef de la direction d’OAC Le présent article a été republié à partir du numéro d’été 2013 du Communiqué. Remarque : Le présent article a été publié à l’origine lorsque Orthophonie et Audiologie Canada (OAC) portait la dénomination sociale « Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (ACOA) ».Alors qu’arrive à grands pas le 50e anniversaire de l’ACOA, nous ne faisons pas que réfléchir à notre passé mais nous posons le regard sur l’avenir de notre association. Le conseil d’administration prépare les 50 prochaines années de l’ACOA en planifiant des transformations clés qui amélioreront le service à nos membres existants et la possibilité d’en attirer des nouveaux.
Il n’est jamais facile de planifier ou de déployer un changement; cependant, la fin justifie souvent les moyens.
Dernièrement, l’ACOA a subi deux mutations importantes. Au printemps, le conseil d’administration a approuvé un nouveau programme de perfectionnement professionnel, qui tient compte du paysage évolutif de la formation continue. En plus d’offrir plus de possibilités d’apprentissage en direct, l’ACOA organisera désormais son congrès tous les deux ans.
Notre annonce a été très bien accueillie par les membres :
« Félicitations pour les modifications proposées! »
« Je suis si heureux d’entendre parler du nouveau programme. Merci d’avoir été à l’écoute. »
« Excellente initiative d’opter pour un congrès tous les deux ans! »
« Ce changement est des plus stimulants! J’ai hâte d’avoir accès à ce plus vaste éventail de possibilités d’apprentissage. »
Tous les commentaires positifs que nous avons reçus confirment que nous avons pris la bonne décision.
L’autre important changement est survenu en juin lorsque nous avons changé de courtier d’assurance-responsabilité professionnelle en optant pour BMS. Ce fut une tâche éléphantesque, mais les membres ont exprimé leur appréciation face à ce changement aussi :
« [Le renouvellement de la police] a été un processus tellement facile. Ça m’a pris moins de cinq minutes pour remplir la demande en direct, envoyer mon paiement et recevoir un exemplaire de mon certificat d’assurance. »
« Le 10 % [des droits en moins] est un avantage supplémentaire. J’en suis ravie! »
« J’ai pensé vous envoyer une petite note, puisqu’une rétroaction positive est tellement prisée! J’apprécie vraiment la nouvelle fonction de renouvellement en direct qu’offre le nouveau fournisseur de police d’assurance – cela élimine de nombreuses étapes. »
« Je viens de recevoir le certificat et on y indique qu’il sert également de reçu pour fins d’impôt! »
« Merci à nouveau. Je suis déjà très heureuse du passage à BMS! Merci d’avoir négocié une excellente protection à prix avantageux. »
Pour les chefs de la direction des associations, il n’existe pas plus grande priorité que de positionner leur association pour demain par des innovations sur les plans de la structure, des services et des opérations. Dans bien des cas, ces changements sont si vastes et profonds qu’ils sont jugés transformationnels plutôt que progressifs.
Pourtant, ce qui fait défaut à beaucoup de leaders est la prise de conscience que définir les priorités stratégiques ne constitue que 15 % de notre réussite. Selon F. Warren McFarlan, professeur à l’École d’administration de Harvard, les autres 85 % dépendent de notre capacité de mettre en œuvre ces innovations. Qui plus est, nos actions à titre de cadre d’association sont l’aspect primordial de notre capacité à bien apporter un changement de nature transformationnelle.
Un nouveau genre de changement
Au fil des ans, notre association a subi de nombreuses transformations. Nous avons investi dans les nouvelles technologies permettant de répondre aux besoins de nos membres de manière plus efficiente et économique, avons offert des services pour attirer et conserver nos membres, avons modifié nos politiques sur les adhésions et avons adopté des procédures internes plus efficaces.
Ces changements ont pris la forme d’améliorations progressives qui ont donné lieu à des perturbations minimales. Maintenant, nous envisageons des changements d’une ampleur tout autre. La Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif a offert à l’ACOA une occasion opportune d’examiner sa gouvernance et de revoir ses règlements administratifs. Les changements qui s’annoncent sont essentiels afin de permettre à l’ACOA de demeurer une association bien rodée, pertinente et concurrentielle et de faire progresser notre mission.
Les changements peuvent être catégorisés selon leur taille et leur complexité :
- Les changements « de premier ordre » apportent de multiples améliorations à nos activités actuelles pour que nous puissions les réaliser de manière plus efficace, plus avantageuse ou plus rapide.
- Les changements « de deuxième ordre » exigent que notre association modifie notre mode de fonctionnement en faisant les choses autrement.
Les modifications transformationnelles et les innovations sont des changements de deuxième ordre. Elles sont amples et complexes, peu importe la taille de l’organisation interne d’une association. À mesure que nous progresserons sur la voie de l’examen de la gouvernance, nous devrons conserver à l’esprit les aspects suivants :
- Les modifications transformationnelles ne peuvent être apportées de manière progressive. Les modifications transformationnelles touchent tout le mode de fonctionnement; elles ne peuvent être apportées à petites doses.
- Les modifications transformationnelles ne peuvent être apportées avec réserve. Elles nécessitent un acte de foi.
- Les modifications transformationnelles signifient l’impossibilité d’inverser le processus. Une fois celui-ci amorcé, vous ne pourrez changer d’idée et retourner à l’ancienne façon de faire.
À titre de chef de la direction — et oui, il s’agit d’un changement de titre par rapport à « directrice générale » puisque je suis désormais chargée de la gestion d’une société de 2 millions $ avec plus de 6 000 intervenants (membres) — je demeure résolue à offrir des orientations au conseil d’administration en cette période de transformations. Le parcours qui se dresse à l’horizon ne sera pas de tout repos, mais j’ai confiance que, avec l’appui de nos membres, nous pourrons bien préparer l’ACOA à affronter les 50 prochaines années.
Joanne Charlebois
Chef de la direction d’OAC
joanne@sac-oac.ca